Les pesticides et notre alimentation

Les fruits et légumes où l’on retrouve le plus de traces de pesticides

Les fruits et légumes sont sensibles aux pesticides à différents degrés et en fonction de leur peau et de leur chair on retrouvera plus ou moins de traces de polluants.

Les  fruits et légumes  les PLUS POLLUES :

Certains fruits, de part leur concentration de sucre attirent une multitude d’insectes, et nécessitent donc plusieurs  pulvérisations tout au long de leur croissance.

les pêches et les nectarines : leur peau fine est très sensible aux multiples traitements
les pommes et les poires : une trentaine de pesticides sont utilisés sur ces fruits pendant la durée de leur culture . L’indice de Fréquence de Traitement (IFT) ainsi que les délais de sécurité après traitement sont également à prendre en compte, s’ils sont, ou peu respectés  par les utilisateurs.
les poivrons : ils ont très peu de défenses naturelles contre les attaques, et subissent donc de lourds traitements.
les épinards : les insectes en sont très friands donc soumis à de forts traitements
le céleri : il n’a pas vraiment de peau et sa chair est  directement exposée. Sa récolte s’effectuant à l’automne, les producteurs doivent les protéger en luttant contre les attaques bactériennes encouragées par les intempéries.
les fraises et les framboises : surtout celles d’importation et traitement important pour les fraises hors-saison
les cerises : elles subissent de nombreux traitements pendant la culture et après la récolte.
le chou frisé et les salades : les feuilles sont très appréciées des insectes et sont régulièrement traitées
les raisins : il est très sensible aux attaques fongiques – plus d’une dizaine de pesticides sont utilisés surtout ceux d’importation
les carottes
les haricots verts
les raisins : il est très sensible aux attaques fongiques – plus d’une dizaine de pesticides sont utilisés surtout ceux d’importation.
les concombres
les citrouilles
les poireaux
les agrumes (orange citron, …)
utilisés pour le zeste
la pomme de terre :
traitée à plusieurs reprises pendant sa culture. Après la récolte également, même si l’anti germe est dorénavant interdit



 

Les fruits et légumes les MOINS POLLUES :

les oignons :Ils possèdent des défenses naturelles suffisantes pour limiter les traitements
le maïs doux
l’ananas
l’avocat
l’asperge : elle pousse au printemps et ne nécessite pas de traitement contre les insectes
les petits pois :ils sont protégés par leur cosses et donc moins sensibles
la mangue
l’aubergine
les melons
le kiwi : Le kiwi ne craint ni les insectes, ni les « champignons
le chou : les résidus sont concentrés dans les feuilles mais celles-ci sont coupées à la récolte
la pastèque
le pamplemousse
les champignons

 

Les précautions à prendre (car on ne peut quand même pas se passer de fruits et légumes dans notre alimentation)

Bien laver et brosser les fruits et légumes plutôt que les éplucher (vitamines et anti-oxydants sont dans la peau) contribuera à diminuer les traces de pesticides mais ne fera pas disparaître tous les produits chimiques.Certains pesticides et fongicides auront déjà pénétré dans le corps des fruits.

Le bio est actuellement le circuit qui présente le plus de garanties et au travers d’une AMAP,(Association pour le Maintien d’une Agriculture  Paysanne), sera moins cher que le supermarché.Le principe est de créer un lien direct entre paysans producteurs et les consommateurs  qui s’engagent à acheter la production de celui-ci à un  prix équitable fixé et payé à l’avance.
Le consommateur paye d’avance une part de la production du fermier qui sera distribuée entre tous les membres de l’Amap.Les produits sont en général distribués à la ferme. Les membres composent leur panier ou reçoivent un panier pré rempli avec  produits issus de la récolte de la semaine.

Le consommateur paye d’avance une part de la production du fermier qui sera distribuée entre tous les membres de l’Amap.

    Les produits sont en général distribués à la ferme. Les membres composent leur panier ou reçoivent un panier pré rempli avec  produits issus de la récolte de la semaine.

Une AMAP près de chez vous ?

Conclusion ? Rien ne vaut les fruits et légumes de saison ayant poussé le plus près possible du lieu de consommation, dans le respect de l’environnement

7 réflexions au sujet de « Les pesticides et notre alimentation »

  1. On peut savoir ce que veut dire cette phrase? « L’indice de Fréquence de Traitement (IFT) ainsi que les délais de sécurité après traitement sont également à prendre en compte, s’ils sont, ou peu respectés par les utilisateurs. »???? Merci de votre éclairage en tant que producteur de pommes amateur, je voudrais comprendre!

    • Bonjour Monsieur,

      L’indice de fréquence de traitement est un indicateur, sensé permettre aux producteurs de suivre la réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires.
      Il suffit de connaître la dose de produit appliquée ainsi que sa dose règlementée :
      http://e-phy.agriculture.gouv.fr/

      IFT =
      Dose produit appliquée / Dose homologuée X Superficie traitée / Superficie parcelle

      Sont compris dans le calcul de l’IFT :
      – les traitements herbicides sur la culture et en inter culture
      – les traitements fongicides
      – les traitements insecticides
      – les traitements antilimaces
      Les traitements des semences ne sont pas comptabilisés.
      Le délai de sécurité après traitement désigne la période minimale qui doit s’écouler entre le moment de l’application d’un pesticide et sa récolte.
      Le fabricant de produits indique généralement sur son conditionnement, le délai préconisé avant la cueillette.
      Par exemple, pour l’application d’un fongicide multiculture contre la tavelure du pommier ou du poirier, il sera indiqué d’arrêter les traitements 30 jours avant la récolte, pour un traitement contre l’oïdium 14 jours.
      En espérant avoir répondu à l’essentiel de votre question.
      Nous sommes en train de préparer un article complémentaire avec des informations de terrain collectées auprès d’arboriculteurs du sud de l’Alsace (Sundgau) afin de connaitre exactement les pratiques en la matière.

      A bientôt donc.

      • Mon étonnement portait sur les apriori que vous avez envers les pratiques des agriculteurs et pas sur les définitions des termes IFT et délai de sécurité! Sur quelle preuve pouvez vous vous appuyer pour jeter l’opprobre sur les professionnels qui nourrissent la planète : « s’ils sont, ou peu respectés par les utilisateurs »??? J’attends avec impatience votre étude complémentaire sur les pratiques en arboriculture…

  2. Loin de nous toute idée de vouloir discréditer une profession et leur travail indispensable. Nous sommes tout à fait conscients de l’importance de l’utilisation des pesticides en agri. ou arboriculture et qu’on ne supprime pas du jour au lendemain des techniques de culture permettant d’assurer une production.
    Les agriculteurs, malgré leurs efforts, sont souvent accusés de tous les maux mais les utilisateurs ne sont les seuls acteurs responsables, les coopératives et le négoce agricole sont aussi des conseillers privilégiés.
    Il n’en demeure pas moins que ce que nous mangeons tous les jours présente des traces de produit non négligeables et ceci est le constat assez persistant que les mesures d’autoréglementation ne sont pas toutes appliquées.
    Les choses vont continuer d’évoluer : sous la pression des consommateurs notamment.
    Certains professionnels ont franchi le pas et tentent de nouvelles techniques, plus douces.
    Nous voulons seulement nous faire l’écho de ce qui est une tendance de plus en plus incontournable pour nous et notre environnement : la réduction de l’utilisation des produits chimiques dans notre alimentation et la promotion de toutes les alternatives.

  3. quel délai doit on observer aprèe1 taitement sur légumes avec un insecticide Calypso.j de chez Bayer formule triaclopride, merçi de donner une précision.

    • Le délai de consommation préconisé par Bayer est de 30 jours après application. Voulez-vous la fiche technique complète du produit et des précautions d’emploi données par le fabricant, notamment de ses dangers sur les pollinisateurs et autres insectes « amis » (abeilles, coccinelles) ainsi que les risques de pollution de l’eau ?

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